PsyEN, une situation inquiétante : trop de postes vacants et des missions empêchées...

Depuis deux ans, les recrutements de Psychologues de l’éducation nationale sont en berne, certainement en raison de la rémunération mais également des conditions de travail. Il est en effet difficile, voire impossible, aux psychologues de mener des actions de prévention envers les publics dont ils et elles ont la charge.

Une des raisons, en plus du nombre important de postes vacants, en est le nombre d’élèves par secteur, qui est encore bien loin du 1 psychologue pour 800 élèves (norme européenne).

Dans le premier degré, un PsyEN-EDA a en charge en moyenne 12,6 écoles pour un effectif moyen de 1686 élèves, avec, en plus, des RASED souvent incomplets…

Nos demandes dans le courrier :

C’est pourquoi nous donnons comme consigne syndicale à nos collègues psychologues de l’Éducation nationale de refuser d’intervenir sur les situations des secteurs vacants, et de rester sur leurs écoles afin d’exercer leurs missions de psychologues dans toutes leurs dimensions.

Nous vous demandons également d’adapter les demandes adressées à la MDPH et les délais d’Orientation (SEGPA, ULIS, etc.), sur les secteurs en vacance de psychologues de l’Éducation nationale en prenant en compte ce manque de personnel et en ne pénalisant ni les élèves, ni les familles, ni les équipes qui ne sont pas responsables de ce manque d’investissement dans le service public d’éducation.

Le courrier complet :

PsyEN, la FSU-SNUipp écrit au Dasen

PsyEN, la FSU-SNUipp écrit au Dasen