La FSU-SNUipp ne peut que déplorer les mesures annoncées dans le cadre du Pacte qui revient à encore et toujours travailler plus pour gagner un peu plus. Il ne correspond en rien à une vraie revalorisation salariale telle que la revendique la FSU-SNUipp.

Lors du dernier CSAMEN qui s’est tenu le 13 juin, l’intersyndicale dans son ensemble et notamment la FSU-SNUipp a interrogé le ministère sur les moyens utilisés et la répartition des briques car déjà, d’une académie à l’autre, les dotations, les informations et les répartitions sont divergentes.

Une note de service du ministère devrait paraître prochainement (donc à la veille des vacances…) pour préciser le fonctionnement des répartitions, des briques, des possibilités proposées aux collègues.
La répartition est faite de façon théorique par académie en fonction de critères sociaux, de l’IPS, du nombre de boursiers, de critères territoriaux...A lieu alors une ventilation du nombre de parts fonctionnelles accompagnée d’un modèle de répartition indicatif. Une fois les spécificités académiques prises en compte, on arrive à un ratio de 40 % pour le 1er degré et 60 % pour le 2d degré.

Pour le ministère, il faut flécher les besoins par établissement et non par briques avec des réajustements à faire établissement par établissement. Tout est en train d’être fait sur le terrain ! Nous voilà sauvés !

2 critères cumulables pour être éligible au pacte : être enseignant·e (ou assimilé·e) ET avoir exercé une mission complémentaire dans un établissement ou une école. Concrètement, cela signifie que contrairement aux oui-dires les enseignants de maternelle, les remplaçant·es, les CPC et les psy ont la possibilité de signer le pacte.
Les stagiaires ne sont pas exclu·es mais leur vocation première est… de se former.

Les CPC remplissent le premier critère, ils et elles sont PE et s’ils remplissent le critère d’une mission complémentaire, ils et elles peuvent donc bénéficier du pacte. Il en est de même pour les titulaires remplaçant.es sur une circonscription et les ERUN.
Ce sont les IEN qui ont la charge de répartir les briques en lien avec les directeurs-trices et rien ne les empêche de prendre en compte ces personnels (mais le feront-ils.elles ?)

Quelques informations obtenues lors du CSA Académique le 22 juin :

Dans notre académie, pour le 1er degré il y aurait 7908 unités de pacte plus 612 unités pour l’enseignement privé.
Ces unités seront réparties en fonction du poids des emplois de chaque circonscription.

En réponse à une question posée par la FSU, les collègues qui assuraient jusque là des stages RAN mais ne souhaitent pas signer le pacte, peuvent continuer à mener ces stages hors du Pacte ( mais avec un taux horaire de rémunération inférieur).

La FSU-SNUipp 54 rappelle sa revendication d’une augmentation salariale de 300 euros par mois, inconditionnelle, pour toutes et tous, et son appel à refuser de signer ce pacte : Ne pactisons pas !

Pacte enseignant, l'impréparation

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