Le projet de loi travail est un pas supplémentaire dans la réduction des droits et garanties des salarié-es et des jeunes. Il remet en cause les principes qui fondent les garanties collectives, notamment la hiérarchie des normes, vise à contourner les accords majoritaires avec les syndicats, à faciliter les licenciements et à remettre en cause la durée légale du temps de travail. Or ce type de mesures ne permet en aucun cas de réduire le chômage mais augmente au contraire les inégalités et précarise les salarié-es. Ce texte aurait à plus ou moins court terme des effets sur la Fonction publique. Le SNUipp et la FSU continuent d'en exiger le retrait. A l'inverse de cela, il faut prendre des mesures qui confortent et améliorent les droits des salarié-es, des chômeurs et chômeuses, qui rompent avec la logique du Pacte de responsabilité et la politique de contrôle accru de ces personnes. La pétition lancée sur les réseaux sociaux, les trois premières journées de mobilisation rassemblant des centaines de milliers de salarié-es, de chômeurs et chômeuses et de jeunes montrent un rejet grandissant de ce projet de loi. Tous en grève le 31 mars